Deux SDF volent une carte bancaire et gagnent le demi-million d’euros à la loterie !
Ce récit, riche en rebondissements, aborde les frontières floues entre la malchance, l’opportunisme, et un potentiel coup de théâtre moral.
Un montant de 52,50 euros
L’histoire commence de façon classique, avec un sac à dos dérobé dans une voiture au cœur de la ville rose. A l’intérieur, un portefeuille, et la promesse d’une aubaine pour les deux individus en difficulté. Grâce à la carte bancaire fraîchement acquise, ils se procurent des cigarettes et quelques tickets à gratter, pour un montant de 52,50 euros. Or, parmi ces derniers se cachait un ticket du jeu « Cash » porteur d’une chance inouïe : un gain maximal de 500.000 euros.
La loi est claire : le vol ne saurait mener à la fortune
Leur joie fut de courte durée. Le propriétaire de la carte, Jean-David E., après avoir constaté l’effraction et le vol, contacte sa banque, s’engageant dans les démarches classiques de contestation des charges frauduleuses. Ce faisant, il découvre l’incroyable acquisition des deux SDF. La loi est claire : le vol ne saurait mener à la fortune, et les autorités compétentes, alertées, bloquent le processus de réclamation du gain.
Dans un élan de pragmatisme mêlé d’ouverture, Jean-David avance une proposition inattendue. Il suggère de partager les gains avec les deux individus, reconnaissant implicitement le rôle du hasard et de la fortune : « Sans moi, ils n’auraient pas gagné, mais sans eux, je n’aurais pas acheté ce ticket. » C’est une main tendue vers une résolution à l’amiable, une possibilité de transformer un acte criminel en un partage inespéré. « S’ils ne se rapprochent pas de mon avocat, le ticket est inutilisable. Donc pourquoi pas s’arranger à l’amiable et faire moitié-moitié », ajoute-t-il.